AMBIVALENCE des SENTIMENTS
Ambivalence : Caractère de quelqu'un qui présente ou manifeste des comportements, des goûts contradictoires ou opposés.
Tendance à éprouver ou à manifester simultanément deux sentiments opposés à l'égard d'un même objet : amour et haine, joie et tristesse, etc.
A travers les cultures, les continents, la société projette un idéal de la maternité. Contrairement à une idée répandue, la relation mère-enfant n’est pas seulement faite de symbiose et d’harmonie, elle est aussi pleine d’ambivalence et de discontinuité.
En racontant sans fard l’ambivalence des sentiments maternelle, loin du discours convenu d’un bonheur sans nuages, ce questionnement remet radicalement en cause la joie d’avoir des enfants dans une société où l’on attend tout des mères, et où les mères exigent tout d’elles-mêmes. A côté de la joie que les mères ressentent, il y a le manque de temps, la fatigue, les problèmes de couple ; tous ces sentiments profonds passés sous silence. Si elles disent que la maternité peut être source d’accomplissement personnel, de plaisir, d’amour, de fierté, de contentement et de joie, elle peut aussi être source de détresse, d’impuissance, de frustration, d’hostilité et de déception.
A partir de ma propre expérience, j’ai choisis de réaliser des photographies donnant à voir ces états passés sous silence, dans lesquels la vie devient suspendue à l’enfant, où le quotidien ne suit plus son cours, où l’ordre est ébranlé, où le corps et l’esprit ne semblent plus vous appartenir complètement. La série est la traduction en images de ces sentiments, de ces impressions ressenties, d’un besoin d’extérioriser et où j'ai choisis de ne montrer un seul des sentiments de l'ambivalence secrète d’être mère.
Tendance à éprouver ou à manifester simultanément deux sentiments opposés à l'égard d'un même objet : amour et haine, joie et tristesse, etc.
A travers les cultures, les continents, la société projette un idéal de la maternité. Contrairement à une idée répandue, la relation mère-enfant n’est pas seulement faite de symbiose et d’harmonie, elle est aussi pleine d’ambivalence et de discontinuité.
En racontant sans fard l’ambivalence des sentiments maternelle, loin du discours convenu d’un bonheur sans nuages, ce questionnement remet radicalement en cause la joie d’avoir des enfants dans une société où l’on attend tout des mères, et où les mères exigent tout d’elles-mêmes. A côté de la joie que les mères ressentent, il y a le manque de temps, la fatigue, les problèmes de couple ; tous ces sentiments profonds passés sous silence. Si elles disent que la maternité peut être source d’accomplissement personnel, de plaisir, d’amour, de fierté, de contentement et de joie, elle peut aussi être source de détresse, d’impuissance, de frustration, d’hostilité et de déception.
A partir de ma propre expérience, j’ai choisis de réaliser des photographies donnant à voir ces états passés sous silence, dans lesquels la vie devient suspendue à l’enfant, où le quotidien ne suit plus son cours, où l’ordre est ébranlé, où le corps et l’esprit ne semblent plus vous appartenir complètement. La série est la traduction en images de ces sentiments, de ces impressions ressenties, d’un besoin d’extérioriser et où j'ai choisis de ne montrer un seul des sentiments de l'ambivalence secrète d’être mère.
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